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Quelles SIRENES ? Une Sirène ? Des Sirènes ? Quelles SIRENES ? La malheureuse Petite Sirène d'Andersen qui pleure en silence son Prince inaccessible ? Ou les redoutables créatures ailées dont se détournent Jason puis Ulysse ? La jeune fille à demi poisson des contes d'enfance qui n'a rien de maléfique ? Ou les séductrices mortifères de l'Antiquité grecque, mi-femmes mi-oiseaux, qui attirent les marins vers des rochers funestes? Ni l'une, ni les autres. Certes, irrésistiblement, on imagine des voix, des musiques, des chants inouïs. Pourtant, les SIRENES qui se font ici entendre ne proviennent pas de ces légendes, mais d'une exploration poétique et musicale des infinies ressources expressives de la voix. |